mardi 11 juin 2019

Je suis un étranger

On pourrait croire que je suis mort, ou disparu, ou bien encore le fantôme qui hante les rues de Saigon.Un jour viendra j'en suis certain, mais pour l'heure je suis ressucité. Je vais vous montrer une ville que vous connaissez peut-être déjà. Je veux vous montrer l'âme du Vietnam avec ce sentiment de n'être qu'un étranger qui veut aimer ce pays. Qui veut le comprendre.








Saigon ne peut pas être visité en 3 jours. Même avec les meilleurs guides, vous devrez admettre que vous n'avez rien vu.

Je vous laisse le lien de mon site web - https://florentmagaflor.wixsite.com/chaudemancheflorent/saigon3days2018

Je n'ai pas réussi à poster mes adresses sur une carte de Google, mais c'est l'objectif.
Car chaque quartier a un parfum Vietnamien, mais beaucoup d'endroit ne sont pas investis par les touristes.

Ceux-çi parqués à Bui-Vien dans le quartier de Phạm Ngũ Lão ont une vision du Vietnam débridé, un Vietnam qui sent le stupre nocturne même pendant le jour.

Le vrai Saigon est bien entendu loin de là, dans la campagne, mais aussi dans les districts alentours.

Ici, vous pourrez trouver l'âme du Vietnam authentique. Celui du sourire et du partage.

J'ai croisé dans ces rues mes vieux fantômes. Celui de la France des années 70. Cette France rurale où Michel DELPECH chantait. Le LOIR ET CHER, mon département.



Je dis cela, non pas pour devenir nostalgique, mais bien pour expliquer la philosophie rurale qui est franche est généreuse. On doit rire de l'absurde, car au final, nous retrouvons là les écritures des philosophes qui ont inspiré Nietzsche et par delà Schopenhauer. Oui l'esprit du Bouddhisme accepte l'absurde du monde.

Tout est lié. Tout se retrouve. L'aventure humaine traverse les continents, les océans, parfois à coup de pourquoi, de guerres, d'éxodes.

Ma grand mêre reine de la paix dans le monde me l'a bien expliqué.

Reste humble, cherche à arranger tous les conflis et évite les guerres quoiqu'il arrive.
Nous sommes dans le pays le plus agréable à vivre. Pour plusieurs raisons.

Mais pour mieux comprendre cela nous devons nous confronter aux préjugés, aux vieilles croyances que les familles Vietnamiennes colportent depuis plusieurs générations.

Des préjugés, mais aussi des vérités. Personnes ne veut l'avouer, mais la colonisation n'a pas toujours été constructive. Des gens ont vécu dans la souffrance sans rien dire. Comme la génération de ma grand mère au début du XXieme siècle. Les prolétaires ont eu du mal à donné une bonne éducation à leurs enfants. Les colons n'ont pas été des protecteurs. Ils ont ramassé les produits nécessaires pour s'enrichir et le gouvernement a payé pour cela.
La France a vécu son heure de gloire. Le Vietnam respire aujourd'hui devant la paix.

Lorsque je croise les gens dans la rue de Saigon, où plutôt dans la banlieue de HO CHI MINH Ville, voilà le sourire que j'échange. Voilà nos regards qui se croisent. Bien au delà d'une sympathie, mes yeux veulent communiquer autour de la paix.
C'est en retour que je reçois une onde de respect multipliée par 100.
On regarde l'étranger, on l'accepte malgrè cela.

Je ne dis pas que des pensées racistes puissent ne pas circuler, ce serait mentir. Mais l'image que j'ai la chance de porter, comme un gilet protecteur, me donne le plaisir d'être heureux ici.